Comme nous l’avait indiqué Monsieur Laurier, Sous-Directeur des ressources, lors du CHSCT DASCO du 20 mai dernier, le mouvement des PVP sera gelé pour l’année 2020, à quelques exceptions près qui se régleront, selon ses propres termes, « au cas par cas et au fil de l’eau ».Ce sera d’ailleurs aussi le cas pour d’autres personnels de la DASCO.
Quels que soient les avis et protestations des syndicats, il faut bien prendre acte de la situation et reconnaître cette nouvelle conséquence de la crise du Covid-19 : il ne sera pas possible cette année, dans les conditions que chacun connaît, de traiter l’ensemble des procédures inhérentes au mouvement de manière satisfaisante.
En ce qui concerne les Professeurs de la Ville de Paris, Monsieur Muller, Chef du Bureau des Moyens Éducatif (BME), répond à nos toutes dernières interrogations :
« Une communication à l’ensemble des agents est prévue dans les prochains jours pour les informer de l’annulation de ce mouvement et de ses conséquences pratiques. »
On peut conjecturer : les écoles rendues ainsi disponibles à l’occasion des départs en retraite annoncés, de demandes de temps partiels ou de disponibilité entreront sans doute dans la composition des postes des stagiaires, des néo- titulaires, ou des jeunes titulaires dont les postes passeront de 16 à 19 heures à la rentrée prochaine.
Certaines situations, retours de disponibilité, retours à temps plein, voire cas de difficultés aiguës rencontrées dans certaine écoles, seront certainement traitées.
Mais force est de constater qu’une partie des postes libérés ne pourra donc pas être proposée aux collègues qui auraient souhaité quitter leur poste actuel, ce qui va générer beaucoup de déception et d’incompréhension, voire un sentiment d’injustice chez ceux dont le barème aurait permis ce changement.
C’est pourquoi nous avons insisté auprès de notre employeur afin que, à l’issue de cette année quasi « blanche », retour soit fait sur la situation inédite de 2020 pour la composition des postes et que le mouvement 2021 puisse se dérouler selon les règles et en toute équité.
En espérant bien sûr ne pas connaître l’an prochain le retour du virus ou de ses semblables
