RDV LE 1ER FÉVRIER !
POUR MANIFESTER TOUS ENSEMBLE :
– CONTRE LES SUPPRESSIONS DE POSTES
– POUR L’AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL
– POUR LES DÉDOUBLEMENTS EN REP/REP+
– POUR LA REVALORISATION INDEMNITAIRE DES PVP !!!
Le SNADEM-UNSA appelle à la mobilisation sur ses propres revendications et se joint à la mobilisation du 1er février pour la défense de l’École publique et laïque, le respect et la reconnaissance de ses personnels.
Choc des savoirs, discours présidentiel, entrée méprisante de la nouvelle ministre, la coupe est pleine pour l’UNSA Éducation qui appelle les personnels à la grève le 1er février.
Le projet conservateur et rétrograde porté par Gabriel Attal dans le cadre du « choc des savoirs » qui renonce à l’ambition de démocratisation de l’école ne passe pas. Il est nuisible pour les élèves les plus fragiles et va dégrader les conditions de travail des personnels. Voir notre communiqué de presse sur les annonces du 5 décembre ici.
L’arrivée de la nouvelle ministre Amélie Oudéa-Castéra a été fracassante pour les personnels, meurtris par ses déclarations sur l’école publique. L’UNSAÉducation avait immédiatement dénoncé ses propos par communiqué de presse et revendiqué un autre cap éducatif (à lire ici).
Le discours présidentiel du 16 janvier pose problème, dans la caricature, la nostalgie et la priorité donnée à des sujets symboliques tels que l’uniforme ou la Marseillaise alors que les personnels attendent du respect et de la reconnaissance, à l’heure où l’attractivité des métiers de l’éducation est en berne. L’UNSA Éducation attend un peu de sérieux et de continuité dans les politiques éducatives pour prendre à bras-le-corps les vrais sujets que sont l’inclusion, la mixité sociale et la revalorisation des métiers où le gouvernement doit agir sur la question des salaires et de l’amélioration des conditions de travail.
Pour toutes ces raisons, l’UNSA Éducation lance un appel à la grève le jeudi 1er février, pour la défense de l’école publique et laïque.
ET LES PVP DANS TOUT ÇA ?
Les nombreux mouvements revendicatifs actuels des enseignants mais aussi ceux de nombreuses corporations ne doivent pas occulter les revendications des PVP.
Le SNADEM-UNSA a été reçu la semaine dernière par le cabinet de Mme POLSKI, adjointe à la Maire de Paris, chargée des Ressources Humaines, du Dialogue social et de la Qualité du Service public. Nous avons pu ainsi rappeler nos revendications en termes de recrutement, d’indemnités et de conditions de travail. Nous attendons maintenant des réponses concrètes sur tous ces sujets.
Recrutements:
10 postes sont offerts au concours EPS 2024. Ils seront largement insuffisants pour couvrir les besoins jusqu’au prochain concours.
Conditions de travail:
Nous demandons depuis 2017 d’exercer dans les mêmes conditions que nos collègues PE en REP et REP+. Nos affectations doivent donc correspondre au nombre de classes effectives des écoles.
Régime indemnitaire :
Les PE bénéficient aujourd’hui d’un certain nombre d’avancées : la prime d’attractivité, la part modulable de la prime REP+ et la prime d’équipement informatique.
Notre statut est bâti en homologie avec celui du corps des professeurs des écoles et nous avons bénéficié par le passé de toutes les évolutions statutaires et salariales de ce dernier (modification des grilles indiciaires, indemnité REP, masterisation).
Rien ne devrait donc s’opposer à ce que nous puissions bénéficier également des dernières avancées en matière indemnitaire.
La Ville s’est engagée à doubler le montant de l’ISAE proratisée à 75% avec un calendrier de versement étalé entre 2024 et 2026.
Les professeurs d’enseignement artistique, les assistants et les enseignants des conservatoires de la Ville perçoivent eux, depuis le 1er septembre 2023, le doublement de l’ISOE à 100 % équivalent de l’ISAE. Pourquoi les PVP n’ont-ils pas pu bénéficier de cette mesure dès le 1er septembre 2023 ?
Par ailleurs, la plupart des corps de la Ville verront leurs indemnités augmenter cette année par le biais du CIA (complément indemnitaire annuel ) et de l’IFSE (indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise) auxquels les professeurs de la Ville n’ont pas accès.
Les inégalités de traitement dont nous sommes victimes ne sont plus tolérables. Nous ne pouvons accepter une telle injustice.
Le SNADEM-UNSA appelle donc tous les professeurs de la Ville à la grève le jeudi 1er février afin que la Ville de Paris ne nous oublie pas et mesure notre mécontentement.
Pour une meilleure visibilité de notre présence dans le cortège, nous vous invitons à défiler derrière la bannière du SNADEM qui se trouvera derrière le ballon bleu de l’UNSA éducation.