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Entre recadrage et sanction

Entre recadrage et sanction : #pasdevagues

De présumé innocent à présumé coupable…

Cher.e.s collègues,

Le SNADEM s’inquiète de la politique disciplinaire menée par la Ville de Paris, en général, et par la DASCO, en particulier, qui, en prononçant rapidement des mesures de suspension de fonction ou des demandes de mobilité « dans l’intérêt du service et de l’agent » jette gravement le discrédit sur les personnes incriminées, leur engagement, leur professionnalisme, leur intégrité.

Bien souvent, avant même que les organisations syndicales ne soient informées, si elles le sont, des décisions sont prises, et elles sont irréversibles.

Il n’en va pas seulement des professeurs de la Ville de Paris mais aussi des animateurs, des ASEM, de tous les agents en contact avec les enfants qui voient leur position se fragiliser dès lors qu’un conflit potentiel survient.

Ainsi, sur simple dénonciation de parents d’élèves, les collègues sont convoqués pour un entretien de recadrage, qui s’oriente le plus souvent vers une mise en accusation. 

Nous ne prétendons pas que la faute professionnelle n’existe pas, mais nous souhaiterions surtout que, pour les enseignants comme pour les autres justiciables, la présomption d’innocence soit respectée et la notion de faute grave explicitée.

Le débat contradictoire ne semble plus exister. La décision administrative est prise sans même que le professeur n’ait eu la possibilité de se défendre.  L’agent est invité à changer d’école en cours d’année, à participer au mouvement ou est retiré du terrain. Le cas échéant, une enquête administrative et une suspension de fonction feront le reste, sans plus aucune possibilité de communiquer avec les plaignants. Désormais, aucune médiation n’est organisée ni en présence des familles, de la direction ou  de l’inspection pour s’expliquer, clarifier et/ou désamorcer un éventuel conflit.

Comment ne pas se sentir vulnérable, désavoué voire humilié, dès lors que l’on ne peut plus exercer son métier ou le faire ailleurs ?

Administrativement, une suspension ou une invitation au mouvement n’est pas une sanction ! Cependant, elle est bien évidemment ressentie comme telle par tous les agents qui en sont victimes. Ces déplacements sont alors jugés comme arbitraires et augmentent le sentiment de réification et de déshumanisation.

Comment ne pas se sentir marqué au fer rouge par une décision qui va peser comme un fardeau pendant toute votre carrière ? Et nous ne parlons pas ici des possibles conséquences financières.

Ainsi va la judiciarisation de notre société : Quiconque peut accuser avec ou sans preuves. L’administration prend alors des mesures dites de “protection”, sans être certaine d’avoir raison. « La protection de l’enfance ne se discute pas », mais les dommages collatéraux peuvent être gigantesques voire irréversibles.  Les professeurs sont plus que jamais exposés.

Cette difficulté supplémentaire liée à l’exécution de notre métier n’est pas de nature à favoriser les vocations, bien au contraire. Le soutien et l’assistance de notre administration et de l’ensemble des acteurs du système éducatif sont indispensables pour éviter une dérive préjudiciable à tous les enseignants. Cela ne peut plus continuer !

C’est ce que nous demandons aujourd’hui à la DASCO, pour que les professeurs se sentent réellement assistés, accompagnés, respectés et non plus jugés en comparution immédiate et de surcroît condamnés d’office.

N’hésitez pas à saisir le SNADEM, le plus rapidement possible, si vous veniez à être confronté à une telle situation. Nous sommes à votre écoute.

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