Refus de temps partiel
Disciplines artistiques : tous les deux ans le même refrain !
Le mal est là, le mal persiste et malgré nos alertes incessantes rien ne bouge !
La DASCO semble se satisfaire de cette situation récurrente. Chaque fois qu’un concours est organisé dans les disciplines artistiques, le nombre de professeurs admis est insuffisant pour assurer la présence d’un enseignant devant chaque classe en début d’année. L’année suivante, les concours ayant été sous-dimensionnés et les listes complémentaires indigentes, voire inexistantes, toutes les écoles ne peuvent être pourvues.
Pour les professeurs en poste, les conséquences sont lourdes car la gestion de la pénurie se traduit par une suppression d’heures d’ateliers (ou du moins ce qu’il en reste!), des suppressions d’animations pédagogiques et des refus de congés de formation, de mise en disponibilité, de détachement et de temps partiels. À tout cela s’ajoute ensuite l’imposition d’heures supplémentaires.
S’ensuit une dégradation des conditions de travail, des risques psychosociaux qui augmentent avec leur lot de conséquences désastreuses pour la santé, d’arrêts de travail, de démissions et de découragement.
De plus, peu à peu notre corps s’étiole, l’administration supprimant des postes chaque année, encore 7 postes pour 2022.
Le SNADEM alerte dès maintenant Monsieur Bloche Maire Adjoint chargé des affaires scolaires et de la petite enfance et Monsieur Guillou Maire Adjoint chargé des ressources humaines : le calibrage des postes nécessaires à l’accomplissement de notre mission et les arbitrages budgétaires qui suivent doivent tenir compte des départs à la retraite sur 2 ans et laisser une marge suffisante afin que les professeurs de la Ville ne pâtissent pas du sous-effectif chronique qui engendre les refus cités précédemment.
Nos élèves méritent l’équité, à savoir un professeur devant chaque classe mais aussi et surtout un professeur en bonne santé.