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20 postes de PVP supprimés ! Mobilisation le 16 décembre à 12h00 place de l’Hôtel de Ville – pendant le Conseil de Paris et le vote du budget

Et encore 20 postes supprimés en 2026 : le corps des PVP en danger !

Rassemblement Place de l’Hôtel de Ville mardi 16 décembre à 12h00 !

Chères et chers collègues,

Avec une suppression de 20 postes au budget primitif emploi 2025, le corps des PVP subit une fois de plus une coupe en règle. Aujourd’hui, force est de constater que le nombre de postes budgétaires disponibles ne permet plus d’assurer la mission correctement.

Aucune prise en compte des spécificités de nos missions

La Ville justifie ces suppressions par la baisse de la démographie scolaire dûe à l’effet conjugué de la baisse de la natalité et de l’exode urbain entamé depuis 2020.

L’Éducation nationale ayant supprimé 141 postes correspondant à une baisse de 2,6 % des effectifs d’élèves par rapport à 2024, la Ville a appliqué froidement ce ratio sans tenir compte des spécificités de nos missions.

Conséquences : nos affectations vont donc de nouveau subir une profonde refonte. Un grand nombre de collègues s’est vu proposer cette année un poste référent amputé d’au moins une classe. D’autres se sont vu imposer une participation au mouvement.

Des politiques environnementales sans réels moyens pour leur mise en œuvre.

La ville communique sur  l’urgence de la prise en considération des questions environnementales dans les politiques publiques.

Elle affiche sa volonté de mettre en place des mobilités douces.

Elle demande aux professeurs de la Ville de mettre en place le dispositif savoir rouler à vélo qui permettra à tous les petits parisiens de maîtriser cette pratique. Cependant,  ce dispositif manque cruellement de moyens. Il n’est assuré que grâce à la bonne volonté des professeurs qui effectuent trois heures supplémentaires à leur service.

Quelle  cohérence  dans l’application du budget emploi 2026 ?

En effet, l’exécutif a voté, au Conseil de Paris du 8 au 11 octobre 2024, un vœu relatif au manque de postes de professeurs de la ville de Paris (2024 V147). Celui-ci précise que la Ville reviendra en 3 ans sur la suppression des 16 postes de PVP inscrite au budget primitif (BP) 2024. Or le BP 2025 comportait déjà 2 suppressions de postes de PVP. Celui de 2026 en comporte désormais 20. Nous avions obtenu ce vœu après avoir sensibilisé les différents groupes politiques. Ceux-ci n’ont  pourtant pas changé depuis 2 ans et voilà qu’ils se dédisent.

Nous passerions donc d’un effectif de 676,7 ETP (équivalent temps plein) en 2024 à 654,7 en 2026 soit une perte de 137 ETP depuis 2010, date à laquelle les concours avaient été gelés sur 4 ans.

Une baisse de l’attractivité très inquiétante

Aujourd’hui, les concours ont bien lieu mais force est de constater qu’en éducation musicale l’attractivité est en berne, en effet le dernier concours offrait 23 postes et seuls 9 candidats ont intégré le corps des PVP à la rentrée.

Des conditions de travail dégradées

Les professeurs de la Ville assurent, en plus de leur service habituel, un grand nombre “d’heures supplémentaires annuelles” par semaine, équivalant à 35 postes. Malgré cela plus de 100 heures restent à pourvoir en éducation musicale et plus de 100 heures également en éducation physique et sportive.

Sans maintien du nombre de postes budgétaires actuels, la mise en œuvre de la politique éducative à la DASCO se trouvera impactée et les conditions de travail des professeurs de la Ville ne cesseront de se dégrader.

Un sous-effectif chronique

Malgré une baisse de la démographie scolaire, le sous-effectif chronique persiste. Le nombre d’heures vacantes augmente, les heures d’ateliers sont supprimées au profit d’affectations en heures supplémentaires dans d’autres écoles, et les refus de congés de formation et/ou de disponibilités se multiplient. Le Bureau des Moyens Éducatifs, lui-même en sous-effectif, peine à gérer cette tension …

Le nombre de postes budgétaires doit  absolument prendre en compte :

L’amélioration des conditions de travail des professeurs exerçant en REP et REP+ afin qu’ils n’aient pas à regrouper leurs classes et à enseigner à plus de 25 élèves. Des tensions apparaissent d’ailleurs dans certaines écoles et les conditions de travail y deviennent délétères.
L’ensemble des dispositifs spécifiques tel que savoir rouler à vélo etc
La réattribution d’heures d’ateliers destinées aux différents projets.
Nous évaluons ainsi à 75 le nombre de postes supplémentaires nécessaires, toutes disciplines confondues,  pour remplir correctement notre mission.

Patrick Bloche l’a encore  rappelé l’an dernier au ministre de l’Éducation nationale : la baisse démographique doit être une opportunité pédagogique et ne doit pas entraîner de baisse du nombre de postes ni de fermetures de classe ! Et pourtant…

Une atteinte grave au corps des professeurs

Cette suppression massive de postes budgétaires constitue une atteinte grave au corps des professeurs et à la mission qu’ils remplissent. Notre réaction doit être à la mesure de l’attaque que nous subissons. Pour nous, il s’agit bien d’une menace existentielle. Les élections municipales qui approchent sont absolument cruciales. Nous devons réaffirmer de façon unanime, auprès des élus actuels, comme à ceux qui leur succéderont, l’importance de nos missions.

Le SNADEM-UNSA appelle donc l’ensemble des professeurs à faire grève :

Mardi 16 décembre

et à se rassembler à 12h – Place de l’Hôtel de Ville –

lors du Conseil de Paris qui votera le budget et les suppressions de postes.

Nous comptons sur votre mobilisation ce jour-là.

Le SNADEM

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