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Alerte situation des PVP en REP et REP+, stop aux regroupements de classes !

Stop aux regroupements en REP/REP+… 

Ce n’est plus tenable ! 

Il faut recruter !

Cher.e.s collègues,

Vous êtes de plus en plus nombreux à nous faire part des difficultés croissantes, voire de violences, liées aux regroupements de classes dans les écoles REP/REP+. Il semble que la situation se dégrade, surtout dans les écoles où l’équipe pédagogique et/ou la direction n’offre pas le soutien nécessaire.

En effet, en acceptant de regrouper des classes à effectifs réduits faute d’heures suffisantes, nous nous retrouvons à pallier un manque de recrutement de la Ville de Paris tout en devant répondre aux attentes et désirs des enseignant.e.s, dans l’espoir d’éviter tout conflit. Mais ce n’est pas notre rôle ! Par ailleurs, ces situations sont potentiellement sources de difficultés, de violence et de souffrance lorsque le PVP n’a pas la chance de collaborer avec une équipe et/ou une direction bienveillante. 

Bien que ces ajustements soient souvent motivés par une conscience professionnelle exemplaire, nous constatons malheureusement une recrudescence d’un sentiment de “consommation” des PVP induit par le comportement de certaines directions et équipes pédagogiques. Il semble que nous ne soyons plus reconnus comme des enseignants à part entière et pourtant nous faisons bien partie de l’équipe éducative.

Nous sommes dorénavant désignés comme des intervenants extérieurs dans le sens péjoratif du terme. Si dans les textes officiels, il est vrai que nous le sommes, cela affecte le respect que l’on nous porte. Nous avons réussi un concours exigeant (Master 2) et nous sommes inspectés avec le même niveau de compétences que les professeur.e.s des écoles. Ne nous méprenons donc pas mais ils.elles ont tendance à l’oublier.

Ainsi, nous avons toujours demandé aux collègues de ne pas pallier l’absence de postes supplémentaires en regroupant les classes, d’autant qu’aujourd’hui elles atteignent parfois  30 élèves et plus ! À cela s’ajoutent les absences des PE occupé.es à enseigner dans les autres classes pendant vos séances. Bien que la circulaire Delpal/Destré ait redéfini le cadre de cette éventualité, les abus ou mauvaises interprétations vont bon train. La DASCO attend-elle encore un drame pour (ré)agir ?

Nombre de collègues ont fait le choix de faire des cours de 30 à 40 minutes afin de faire rentrer toutes les classes dans leur emploi du temps. L’enchaînement d’une classe à l’autre avec l’installation et le rangement du matériel réduit toujours davantage la durée d’apprentissage des élèves et dégrade fortement les conditions de travail des collègues qui connaissent un épuisement professionnel certain et une impression de faire du saupoudrage plus que de l’enseignement.

Le SNADEM a toujours revendiqué un recrutement à la hauteur des besoins, en adéquation avec la politique nationale de dédoublement des classes dans les écoles prioritaires. Nous avons organisé plusieurs mobilisations à ce sujet et nous continuerons de le revendiquer.

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Un appel à l’action : le 16 décembre, soyons nombreux !

Nous vous invitons à rejoindre la manifestation du 16 décembre à 12h, Place de l’Hôtel de Ville pour exprimer notre opposition aux suppressions de postes. Il est essentiel que nous soyons tous solidaires dans cette démarche. Nous comptons sur vous !

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Éviter la surcharge et la perte de qualité pédagogique : 10 pistes concrètes

Toujours est-il que nous avons bien conscience que ce n’est pas chose aisée pour chacun.e d’entre-vous de respecter strito-censu vos affectations et nous savons aussi qu’à trop donner, nous risquons d’être exploités et moins respectés. C’est malheureusement parfois le cas.

Afin de ne pas être pris en otage par une situation devenue ingérable, voici une proposition de 10 pistes d’intervention pour améliorer votre organisation et préserver votre bien-être :

  • Rappeler la responsabilité des PE en l’absence de PVP : conformément à la circulaire, c’est bien au professeur.e des écoles de prendre en charge les enseignements en l’absence de PVP et dans les 3 disciplines.
  • Veiller à la cohésion entre les PVP des 3 disciplines : maintenir une concertation continue et établir un consensus entre collègues pour éviter les tensions et les divisions. La solidarité entre nous est primordiale.
  • Demander des heures (d’atelier) supplémentaires au BME : pour dédoubler les classes dans de bonnes conditions lorsque cela est nécessaire et si vous le souhaitez.
  • Organiser les interventions collectivement : toute organisation doit se faire en concertation, lors d’un conseil des maîtres, et être notée dans le compte-rendu. Dans l’idéal, elle devrait aussi figurer dans le projet d’école, en conformité avec les directives.
  • Co-construire des séances et exiger la présence d’un.e PE en cas de regroupement surtout en cas de projets particuliers : rappeler aux enseignant.e.s des classes que les séances doivent être co-construites et que la co-intervention est indispensable. Quand c’est le cas, les élèves y sont sensibles et le climat est souvent plus propice aux apprentissages. Si cette condition n’est pas respectée, vous pouvez ne prendre en charge qu’une seule classe, conformément à votre affectation.
  • Proposer des ajustements dans l’organisation des classes : si deux classes sont regroupées, la présence de chaque enseignant serait l’idéal soit 3 professeur.es. Cependant, l’encadrement des 25 élèves par deux enseignants (1 PE+ 1 PVP) est un minimum en REP/REP+ pour améliorer les conditions de l’enseignement. Dans des situations très complexes, la présence de deux enseignants a souvent été utile voire indispensable. L’un des deux PE peut toujours intervenir dans une autre classe.
  • Mettre en place des roulements : Si vous souhaitez, malgré tout, prendre en charge toutes les classes (“sans PVP” ou dédoublement), vous pourriez proposer des roulements plutôt par période afin de pouvoir au moins enseigner une séquence complète et garantir un suivi pédagogique cohérent des élèves. Il ne s’agit pas de faire de l’animation mais d’assurer un enseignement structuré et complet. Le reste du temps c’est aux PE de prendre en charge les enseignements.
  • Faire remonter les problématiques via les professeur.es relais : si la situation devient difficile, il peut être utile de les contacter afin d’en discuter avec les équipes concernées et trouver d’autres solutions.
  • Solliciter l’IEN ou la DASCO en dernier recours : si aucune solution ne peut être trouvée au sein de l’équipe, il peut être pertinent de solliciter l’intervention des IEN ou de la DASCO pour une remise à plat de l’organisation. N’hésitez pas à solliciter le SNADEM pour vous accompagner dans cette réflexion pour ne pas faire d’impair.
  • Enfin, nous vous conseillons d’informer les parents d’élèves : des manques de postes de PVP lors des conseils d’école afin qu’ils se mobilisent pour obtenir des moyens supplémentaires, de meilleures conditions d’apprentissage et de pouvoir maintenir les différents projets artistiques et sportifs destinés à leurs enfants.

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Défendre nos conditions de travail : 

Le SNADEM poursuit le combat pour obtenir des postes supplémentaires.

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La situation est devenue intenable dans de nombreuses écoles.

Nous avons alerté la DASCO sur ces dérives et les risques que cela comporte, tant pour la qualité de l’enseignement que pour notre santé. Une amélioration du cadre est en cours avec les IEN, mais cela n’exonère en rien l’impérieuse nécessité de se mobiliser pour défendre nos conditions de travail. Ne nous laissons pas prendre en otage au nom de l’intérêt des élèves. Cette priorité doit être partagée par toutes les parties prenantes, y compris les professeur.e.s des écoles et les directions, sans oublier que c’est notre santé qui est en jeu.

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Le SNADEM reste à vos côtés pour porter cette lutte. 

Rejoignez-nous le 16 décembre à 12h, Place de l’Hôtel de Ville ! 

Il n’y a qu’avec vous que nous pourrons faire bouger les choses !

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