Alors qu’en septembre nous avions obtenu des garanties de Mme Cordebard et de Mme Darpheuille, Maire adjointe et Directrice des Affaires Scolaires, sur la stabilité des effectifs budgétaires du corps des professeurs de la ville de Paris et que le nombre de postes offerts aux concours était en augmentation, nous pensions que la préparation de la rentrée 2017-2018 serait moins agitée.
Il n’en est rien, et le SNADEM s’est déjà prononcé contre les refus de congés formation et les non-renouvellement de temps partiel sur autorisation qui sont aujourd’hui légion. La raison invoquée par l’administration pour motiver ses décisions est la « nécessité de service », ce qui renvoie directement à l’insuffisance des effectifs, et au calibrage des concours.
Si l’on comprend, tout en le regrettant, qu’en EPS le concours ayant eu lieu en 2016, les stagiaires sont majoritairement rentrés en poste en septembre ne laissant qu’un faible nombre de candidats potentiels sur liste complémentaire, on reste dubitatif quant à la situation des Arts Plastiques et de l’Éducation Musicale, disciplines pour lesquelles les recrutements seraient déjà insuffisants bien que les concours viennent tout juste de se terminer !
Serait-il possible qu’on ne nous dise pas tout ?
Nous avons revendiqué que les affectations soient rendues plus cohérentes en diminuant le nombre d’écoles d’exercice, en les regroupant dans le même secteur géographique et en favorisant l’installation d’un seul professeur par école lorsque cela était possible. Nous n’avons pas souhaité que cette réorganisation se fasse à marche forcée, à grand renfort d’heures supplémentaires ou de suppression d’ateliers ou d’animations, ce qui semble être le cas, augmentant de façon exponentielle le coût humain de la rationalisation.
Il est cependant bien difficile d’avoir une vue globale des affectations qui vont être proposées, puisque la DASCO refuse toujours de nous présenter les modifications des postes avant le mouvement et que la participation des professeurs-relais à cette élaboration, que nous avons soutenue, n’a été que consultative.
Par ailleurs la municipalité ne semble pas prendre la mesure de notre inquiétude en repoussant toujours plus loin l’annonce des concours à venir. L’an dernier cette annonce a été effectuée fin septembre, pour des inscriptions débutant deux mois plus tard. Jusqu’à quand devrons nous patienter pour connaître le nombre de postes offerts au concours EPS 2018 ? Pour le SNADEM les avis de concours doivent paraître avant la fin de l’année scolaire.
Nos propositions n’ont pour but que de renforcer la lisibilité de la politique municipale et la confiance entre les agents et leur administration. Ces objectifs sont-ils vraiment partagés ?
Cette situation, quoi qu’il advienne, nous amène à plus de vigilance et ces questions seront au cœur des discussions que nous aurons prochainement avec notre élue et dont nous vous ferons part.