L’ADMINISTRATION TOUJOURS DANS LES STARTING-BLOCKS À 1 AN DE L’OUVERTURE DES JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES.
Ce mercredi 12 juillet 2023, le 2ème comité de suivi consacré aux JO 2024 s’est réuni.
L’ensemble des OS étaient présentes autour de la secrétaire générale, de la directrice de la DRH et de deux directions (DJS et DEVE) impactées par cet évènement.
À l’occasion de ces JO, la ville de Paris a décidé de mettre en avant les compétences de la DEVE en sélectionnant un dahlia créé par un jardinier de la DEVE qui sera ensuite répandu dans toute la capitale durant ces festivités sportives.
La ville a également acheté 20 000 billets pour les JO et 30 000 billets pour les JOP à destination de ses agents de catégorie B et C. L’UNSA s’étonne que les personnels de catégorie A soient exclus.
Une délégation de 25 agents de la ville de Paris aura l’honneur de porter la flamme sur une partie du parcours sans que l’on sache encore quelles sont les modalités exactes de la désignation de ces agents.
D’un point de vue organisationnel, l’administration a commencé à la DJS et à la DEVE à sonder les personnels afin de savoir s’ils comptaient être présents durant les JO et les JP. Quid de nos collègues de la DPE et la DPMP qui sont également impliqués et dont l’UNSA ne peut que regretter l’absence à ce COSUI.
Les 1ers retours de la DEVE auraient fait part d’un réel engouement de ses personnels.
L’administration a déjà commencé à travailler sur comment motiver les volontaires pour que les effectifs nécessaires soient au rendez-vous et a proposé :
– Que les agents qui le souhaiteraient puissent travailler plus en début ou en fin de service. Cette option, si elle était retenue, devra faire l’objet d’une délibération afin de débloquer le plafond des heures supplémentaires réglementaires, actuellement limitées à 25 heures par mois et/ou 200 heures par an.
– De porter le CET 2 monétisable de 2 à 10 jours en 2024.
– Que certaines directions fortement impliquées ne maintiennent pas l’obligation du taux de présence des personnels à 50% en direction et sur sites pour pouvoir affecter le maximum d’agents au JO.
Aux yeux de l’UNSA, ces premières pistes semblent certes prometteuses mais mériteraient quelques précisions voire peut-être quelques adaptations.
Prioritairement ces dispositions ne doivent pas être imposées aux agents ne souhaitant pas entrer dans ces dispositifs mais bien basées sur le seul volontariat.
De plus, elles ne doivent pas se faire au préjudice des agents restant en poste au risque de voir leurs conditions de travail se dégrader, voire d’entraîner la fermeture de certains équipements.
Concernant le CET, pourquoi ne pas relever le plafond annuel des jours déposables mais en laissant aux agents le choix entre la monétisation et leur maintien en CET.
Bien évidemment, toutes les décisions devront faire l’objet d’une présentation dans les CST de directions et au CST central.
L’UNSA a demandé que certains restaurants ASPP soient ouverts aux agents les weekends durant cette olympiade.
À ce jour, chaque agent de la Ville, se verra remettre un t-shirt aux logos et couleurs des JO et des JP. Cette reconnaissance est bien insuffisante pour les personnels de la ville organisatrice.
De plus, pourquoi seulement limiter le volontariat aux seules directions directement impactées, pourquoi ne pas l’élargir à toutes les directions afin que tous les agents de la Ville se sentent pleinement intégrés au cœur de cet évènement, les premiers JO organisés dans la ville capitale depuis 1924, centenaire qui devrait rester comme un évènement exceptionnel pour les agents parisiens.
Enfin, l’UNSA regrette qu’aucune annonce en terme de pouvoir d’achat n’ait été faite à l’égard des personnels qui sont pourtant ceux grâce à qui les JO et les JP 2024 seront une VRAIE RÉUSSITE.
À UN AN DE L’OUVERTURE DES JO LE 26 JUILLET 2024, LA VILLE DE PARIS SEMBLE ENCORE LOIN DE REMPORTER LA MÉDAILLE D’OR DE L’ORGANISATION ET LA PREMIÈRE PLACE SUR LE PODIUM.