Adhérez au SNADEM et bénéficiez de la protection juridique !

Adhérez au SNADEM et bénéficiez de la protection juridique !

Pour vous défendre et défendre les PVP, porter vos revendications et participer au dialogue social, pour vous orienter et vous aider dans toutes les démarches qui concernent votre carrière : soutenez le Snadem-UNSA, le Syndicat des Professeurs de la Ville de Paris !

Adhérez, ré-adhérez, et faites adhérer les collègues autour de vous !

Chaque année, nos moyens d'action dépendent entièrement de vos adhésions !

Une assurance juridique professionnelle enseignant-e est incluse (Groupama) et votre adhésion est déductible chaque année à 66% de vos impôts !

Il y a 3 moyens différents pour régler votre cotisation syndicale :

• par carte bancaire en ligne

• par prélèvement

• par chèque

Concernant les paiements par carte bancaire, après vous être inscrit-e sur le formulaire ci-dessous, vous accéderez à une page dédiée pour finaliser votre paiement. Merci de suivre le processus jusqu’au bout afin de nous faciliter la saisie de votre adhésion. Contactez-nous en cas de difficulté.

Nous utilisons désormais la plateforme Stripe pour procéder au paiement en ligne par CB. C'est une plateforme d'achat en ligne classique et complètement sécurisée qui vous demandera un certain nombre d'informations habituelles pour réaliser une transaction en ligne et recevoir la facture concernée.

Attention, si le formulaire ne s'affiche pas, changez de navigateur ou vérifiez que l'antivirus de votre navigateur, si vous en avez un, ne bloque pas la fonction.

Concernant les paiement par chèque ou prélèvement reportez vous au formulaire papier téléchargeable ici.

Retrouvez le tableau complet des adhésions au SNADEM UNSA et leurs répartitions/échelons et quotité de temps de travail.

Cliquez ici pour accéder au formulaire d’adhésion

Réglez votre cotisation :

ADHÉRER

Calculez votre cotisation :

ADHÉRER

Réforme des retraites : jusqu’au retrait !

Réforme des retraites :

Jusqu’au retrait !

Paris, le 25 mars 2023

Après deux mois de conflit sur les retraites, une nouvelle séquence s’est ouverte la semaine dernière avec l’utilisation du 49-3 et le discours méprisant du président à l’égard du peuple. Notre réponse ne s’est pas fait attendre puisque le lendemain nous étions près de 3 millions et demi à manifester dans tout le pays.

Le président a choisi de ne pas écouter le peuple et préféré l’affronter. Il essaie de restaurer sa légitimité en expliquant que “la foule” qui s’adresse à lui dans la rue n’est pas plus légitime que les députés qui s’expriment au Parlement et rappelle que l’utilisation du 49-3 n’est pas un outil de “dictateur” mais qu’il appartient aux instruments de la Constitution. En employant le terme “d’émeutes” face aux députés le mardi 21 mars, il essaie de montrer que l’expression de la rue est désordonnée et qu’il représente lui le calme et le respect des institutions face au “chaos”. Il pousse l’indécence jusqu’à comparer les manifestations à l’attaque du Capitole en soutien à Donald Trump. Face à cette situation objectivement critique, il aligne tout le corpus appartenant au langage de la crise pour tenter de légitimer ses positions autoritaires. De fait, ce que nous observons dans la rue, ce sont des débordements de la part des forces de l’ordre et notamment de la brigade mobile motorisée pour laquelle le ministre de l’Intérieur est aujourd’hui contraint de demander une enquête de l’IGPN.

L’agenda international de Monsieur Macron risque fort d’être perturbé par le conflit social généré par sa politique intérieure. Comme disait le président Chirac à propos du climat “la maison brûle et nous regardons ailleurs”. Aujourd’hui, la maison brûle et Monsieur Macron regarde ailleurs. Au-delà de l’annulation de la visite de Charles III, ses déplacements dans le pays risquent fort d’être perturbés dans les jours à venir. Son séjour en Chine lui donnera peut-être l’occasion de souffler. Si l’ordre du jour prévu est bien de discuter des propositions de paix en Ukraine du Président Xi Jinping , notre donneur de leçon sur la démocratie et les droits de l’homme pourrait bien se voir rappeler la mise en garde du Conseil de l’Europe sur l’utilisation de l’usage excessif de la force en France.

En tentant de disqualifier les manifestations, le président creuse un peu plus le fossé qui le sépare du peuple. Son aveuglement ne fait que retarder des solutions qu’il faudra nécessairement apporter à cette crise . Le conseil constitutionnel rendra son avis sur la constitutionnalité du texte de la réforme des retraites la semaine prochaine, le texte d’un référendum d’initiative partagée* à également été déposé par les députés et les sénateurs. Pour que celui-ci soit validé, il faudra 4,88 millions de signatures. Aujourd’hui, la légitimité populaire l’emporte sur la légitimité de l’exécutif. Cette perte de légitimité du gouvernement risque de nous entraîner vers un autoritarisme brutal.

C’est maintenant inéluctable, le retrait s’impose d’une façon ou d’une autre, ce n’est qu’une question de temps. Mais pour cela, la mobilisation doit se poursuivre.

Aussi, l’intersyndicale appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations mardi 28 mars partout dans le pays.

*https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/03/24/reforme-des-retraites-comment-fonctionne-le-referendum-d-initiative-partagee-porte-par-la-gauche_6166879_4355770.html

Vous pouvez également signer et faire signer la pétition contre le projet de réforme qui a dépassé le million de signatures !

Cliquez ici pour écrire à vos parlementaires, pour dénoncer ce projet.

Le SNADEM

Les actualités du SNADEM

Les actualités de l’UNSA