25 novembre : stop aux violences sexistes et sexuelles
Les chiffres des violences conjugales sont désespérément les mêmes chaque année.
D’après l’enquête Cadre de vie sécurité, en 2019, 126 000 femmes ont été victimes de violences commises par leur partenaire et si en raison de la crise sanitaire, les chiffres n’ont pas pu être actualisés en 2020, on sait que les interventions pour violences conjugales ont augmenté de plus de 40% lors du premier confinement.
À quelques jours de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre, l’Unsa Éducation rappelle que notre fédération soutient et relaie toutes les initiatives destinées à enrayer cette réalité intolérable.
C’est pourquoi, l’UNSA Éducation appelle avec l’UNSA a participé ce samedi 21 novembre, avec le collectif #NousToutes, à une journée de mobilisation en ligne, pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles.
La crise sanitaire amplifie les violences perpétrées à l’encontre des femmes qui sont souvent isolées et confinées avec leur bourreau.
Un rapport d’octobre 2020 du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes insiste sur la nécessaire protection des victimes tout au long de leur parcours. Il interpelle également les pouvoirs publics sur l’insuffisance du financement.
Il propose ainsi 44 recommandations pour renforcer la sécurité des femmes victimes de violences conjugales et les accompagner à chaque étape. Il aborde aussi le sujet de la protection des enfants car 80% des femmes victimes sont aussi des mères.
Le gouvernement a déjà mis en place un site Internet qui permet de trouver les informations utiles à l’accompagnement des victimes.
Plus largement, une campagne mondiale de l’ONU se déroule également du 25 novembre au 10 décembre: « 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes » et qui se décline selon le thème « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ! »
Pour notre fédération, lutter contre toutes ces violences passent par l’information et l’éducation.
C’est pourquoi l’UNSA Éducation exige et continuera d’exiger une éducation à l’égalité filles-garçons menée dans les établissements scolaires et ce dès le plus jeune âge !