Syndicat UNSA Administrations Parisiennes
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Congés bonifiés : Où en est-on ?
Les inscriptions pour la campagne été 2021 des congés bonifiés se déroulent en ce moment et jusqu’au 16 octobre inclus.
Cependant, la note de lancement de la campagne datant du 12 juin 2020 ne tient pas compte du décret 2020-851 du 2 juillet 2020 qui va modifier en profondeur le régime des congés bonifiés tels que nous le connaissons actuellement.
En effet un congé d’un mois tous les deux ans va remplacer le congé de deux mois tous les trois ans tel que nous le connaissons actuellement.
Pour l’année 2021 toutefois, les agents auront le choix :
Si, à la date du 5 juillet 2020, vous remplissez les conditions antérieures d’attribution du congé bonifié, vous pouvez choisir :
– Soit de bénéficier, dans les 12 mois suivant l’ouverture du droit à congé, d’un dernier congé bonifié dans les conditions antérieures au 5 juillet 2020 (congé de 65 jours consécutifs maximum après 36 mois de services ininterrompus)
– Soit de bénéficier du congé bonifié selon les nouvelles conditions (congé de 31 jours consécutifs après 24 mois de services ininterrompus).
Les frais de voyage du conjoint, du concubin ou de la personne liée par un PACS sont également pris en charge si les revenus de cette personne ne dépassent pas 18 522 € bruts annuels.
L’indemnité de vie chère est maintenue pour toute la durée du congé.
C’est à l’employeur public de prendre les frais du voyage en charge, ce qui était déjà le cas à le Ville de Paris
La situation de agents devant partir en 2020 et ayant choisi de reporter d’un an leur congé n’est toutefois pas encore définie. La ville de Paris s’était engagée à conserver les droits des agents s’ils souhaitaient reporter, mais là encore, c’était avant la parution du décret.
L’UNSA demande que la Ville de Paris tienne ses engagements et communique aux UGD et aux agents le plus rapidement et le plus clairement possible sur le sujet des congés bonifiés.
Une réunion de travail avec les organisations syndicales est prévue par la DRH le lundi 12 octobre, l’UNSA y défendra les intérêts des quelques 5000 agents ultramarins travaillant pour la collectivité parisienne.
L’UNSA a, par ailleurs, par deux fois demandé audience à M. jacques Martial, conseiller délégué de la Maire de Paris aux outremers, sans succès jusqu’à présent. Nous ne doutons pas que notre ténacité finira par payer et que nos collègues pourront faire entendre leur voix auprès des plus hauts responsables municipaux.
