Le Syndicat des Professeurs de la Ville de Paris

Indémnité Télétravail : non à une augmentation a minima

Indemnité Télétravail:

l’UNSA dit non à une augmentation a minima.

Nous voulons la même indemnité que celle versée à l’État et à la Préfecture de Police !

L’UNSA, signataire de l’accord télétravail en juillet 2021, a été reçue, ainsi que la CFDT et l’UCP par Antoine Guillou dans le cadre de la « clause de revoyure » qui devait permettre d’augmenter l’indemnité télétravail. Ou plutôt devrions nous dire : « a été déçue… »

L’UNSA a signé cet accord après 8 mois de discussion car, à la suite de la pandémie qui avait mis 12 000 agents en télétravail forcé, il était nécessaire de fixer un cadre protecteur aux agents et surtout d’en offrir la possibilité au plus grand nombre hors cadre épidémique.

Depuis 2017, l’UNSA a toujours soutenu le développement de cette forme d’organisation du travail, qui permet de limiter l’utilisation des transports en commun dans une région particulièrement dense, de limiter le temps de trajet et d’avoir une meilleure conciliation entre vie personnelle et vie professionnelle.

Nous ne le regrettons pas, le télétravail répond à une forte demande des agents, le nombre de télétravailleurs est passé de moins de 2 000 en 2019 à 8 000 en 2022.

Cependant nous avons toujours dénoncé la faiblesse de l’indemnité : 10€/mois dans la limite de 120€/an dans un premier temps, transformé en 2,50€/jour dans la limite de 120€/an par la délibération du conseil de Paris d’octobre 2021. Dès que son montant a été fixé à l’État : 2,50€/jour dans la limite de 220€ en août 2021, ce qui a été fait postérieurement à la signature de l’accord parisien, nous avons demandé, en instances, par courrier à la Maire de Paris, à renfort de communiqués, à ce que le montant de l’indemnité parisienne soit fixé au même niveau que celui de l’État.

Le Conseil de Paris a pourtant fixé l’indemnité de télétravail pour les agents de la préfecture de police au même niveau que celui de l’État… Inexplicable.

Aujourd’hui, alors que l’État va revaloriser l’indemnité de 15%, pour répondre à l’augmentation des prix de l’énergie, afin d’arriver au montant plafond de 253€ (+33€), la ville de Paris reste accrochée à la demi-mesure et va proposer une augmentation de 20% soit 24€ annuels, ce qui ne règle en rien la différence de traitement.

L’écart avec le montant proposé à l’État sera encore plus important : il était de 100€, il sera de 109€.

Qui plus est, M. Guillou assujettit cette proposition d’un accord préalable des organisations syndicales signataires.

NOUS REFUSONS CE JEU DE DUPES

Tout d’abord car la Ville de Paris n’a aucunement besoin d’un accord des organisations syndicales pour proposer une délibération à l’avis du Comité Social Territorial. Nous refusons d’être tenus pour responsables en cas de non présentation du projet d’augmentation de l’indemnité télétravail.

Mais surtout parce qu’à nos yeux, la seule façon d’augmenter l’indemnité télétravail, et de prouver la générosité de la ville de Paris envers ses agents, bien touchés par le règlement du temps de travail, est de la fixer au niveau de celle de l’État :

2,88€ par jour dans la limite de 253€ par an (88 jours de télétravail indemnisés)

La balle est dans le camp de M. Guillou !

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